Jean MOULIN, est né le à Béziers et déclaré décédé le près de Metz, en Moselle annexée, est un haut fonctionnaire et résistant français.
Fils de Antoine-Emile MOULIN et de Blanche PEGUE.
Marié sans enfant.
Alias : MAX, REX, Joseph MERCIER, Jean MARTEL, ROMANIN, REGIS, GUILLAUME, Jacques MARTIN, ROBERT, KER.
Il est Préfet de l’Aveyron puis d’Eure-et-Loir, il refuse l’occupation nazie, et rejoint en l’organisation de résistance la France Libre à Londres en passant par l’Espagne et le Portugal.
Charles de Gaulle le reçoit et il fait un compte rendu de l’état de la Résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.
À l’issue de quelques entretiens, il est envoyé à Lyon par Charles de Gaulle pour unifier les mouvements de la Résistance.
Il est arrêté à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue de Lyon, le 21 juin 1943 et est conduit au siège de la Gestapo à Lyon où il est torturé ; il est ensuite transféré à la Gestapo de Paris. Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le . Son décès est enregistré en gare de Metz.
Il dirigea le Conseil National de la Résistance, il est considéré comme l’un des principaux héros de la Résistance, il est compagnon de la libération en 1942 et nommé Général de brigade à titre posthume lors de la Libération de la France, puis nommée général de division en novembre 1946.
Les cendres présumées de Jean Moulin sont conduites au Panthéon le 19 décembre 1964 par André Malraux, en présence du général de Gaulle, président de la République.